Le bambou de A à Z

 

FABRICANT – IMPORTATEUR – DISTRIBUTEUR DEPUIS 2008

 

LE BAMBOU DE A à Z

Vous avez choisi des produits à base de bambou manufacturés pour votre jardin, votre terrasse, votre balcon ou une décoration intérieure. Nous vous en remercions. Pour votre plus grande satisfaction, nous avons regroupé ci-dessous, quelques informations qui vous permettrons de réussir votre installation , de mieux comprendre et apprécier ce élément naturel.

canisseCANISSE : Le bambou français ! Bien plus connu que le bambou dans notre pays, ils sont souvent confondus avec le bambou. C’est aussi une herbe, mais bien plus fragile, sa durée de vie, manufacturé, n’excède pas un ou deux ans en extérieur. Il est très inflammable, peu souple. Choisir l’un ou l’autre devient une question de budget, mais aussi de tranquillité. Refaire votre clôture chaque année ou profiter de votre espace extérieur sans vous poser de questions…….Pendant une dizaine d’années ! A vous de choisir.
CelluloseCELLULOSE  : La cellulose est un glucide constitué d’une chaîne linéaire de molécules de D-Glucose (entre 200 et 14 000), principal constituant des végétaux et en particulier de la paroi de leurs cellules. Celle-ci est présente dans le bambou. Elle est le responsable principal des fentes qui apparaissent sur vos bambous. Sous l’effet de la chaleur, Elle se transforme en gaz et crée une pression de l’intérieur vers l’extérieur, qui va casser les nœuds (bruits de craquements) et/ou fendre la tige de bambou à l’endroit où elle est la plus faible. La solution ? Percer les nœuds de la tige pour créer une ventilation. Plusieurs possibilités : De bas en haut (Chine – Sauf le dernier – Voir paragraphe : Haut). Chaque nœud, en diagonale, de l’extérieur vers l’intérieur et de bas en haut (Indonésie). Tous nos produits, à partir de 4 cm, sont proposés avec les nœuds percés (arrêt de ce procédé en 2018 – remplacé par l’utilisation de la lasure). Cela va prolonger le bel aspect extérieur de vos tiges, mais ne vous faites pas d’illusion, un jour, où l’autre, une ou plusieurs fentes apparaîtront. Cela fait partie de son charme. Toutefois, nous recommandons aux clients de déballer les produits à leurs réceptions et éviter de les laisser dans un endroit sec et chaud. En périodes de fortes chaleurs, en arrosant jardins ou fleurs, nous vous conseillons d’arroser vos produits en bambou pour leurs permettre de mieux s’adapter à leur nouvel environnement.
CLOTURES : Ensemble de tiges de bambous verticales, traversées par un fil de fer galvanisé tous les 40/45 cm de bas en haut. Nous proposons 5 modèles en différents diamètres et hauteurs : Naturel, noir naturel (2010), japonaise (2010), Zen (2010) et sauvage. Avantages du fil de fer : Sa souplesse permet des installations faciles sur des sols irréguliers. Simplement replié aux extrémités, il permet une accroche rapide avec une autre clôture ou, redressé, de réduire la longueur en retirant des tiges sans complication. Un produit simple, beau, esthétique, robuste presque sans entretien.
COMPOSITION : (Chimique – Source Chine) – La macrostructure de la tige de bambou est semblable à beaucoup d’espèces de la famille des graminées avec des nœuds et des entrenœuds. L’analyse chimique des composants du bambou montre que celui-ci est composée principalement de cellulose, d’hémicellulose, de lignine, d’hydrates de carbone, de graisses et de protéines. La paroi est constituée principalement de cellulose, d’hémicellulose et de lignine. La cellulose de bambou est un composé macromoléculaire linéaire, qui est articulé avec des glucose, des glycocidic. La teneur en cellulose du bambou varie de 40% à 50% selon les espèces. L’hémicellulose est une sorte de non-cellulose polysaccharide, inhomogeneous polymères haute glycane, qui se compose de deux glycosyl ou plus sur la surface des cellules et la couche intercellulaire. Le contenu de l’hémicellulose de l’ordre de 20% à 30%. La lignine est un composé macromoléculaire aromatique, qui avec la cellulose et les hémicelluloses sont structurés en tissus lignifiés, qui sont concentrés dans les couches croisées. Dans les tissus lignifiés, la lignine est majoritaire. Les hémicelluloses ne représente que 15% à 35%. Les matériaux tels que les glucides, les lipides, les protéines et la nitrure peuvent être extraites du bambou. L’eau froide est extractive à 3,92%, l’eau chaude à 7,72%. L’éther à 4,55%, l’alcool et le benzène à 5,45%. Avec 1% d’hydroxyde de sodium on obtient 27,26%. Le bambou naturel peut être brûlé à haute température. La teneur en cendres est de l’ordre de 1% à 2%. Les composés de la cendre sont : Le potassium et l’oxyde de potassium pour 5% à 2%, le silicon et la silice pour 1,3%, le phosphate et l’anhydride phosphorique pour 0,11 à0,24% %. En plus de ces composés, il existe aussi, dans les cendres, des éléments métalliques tels que le cuivre, le fer, le calcium, le magnésium et le manganèse. Par rapport à la composition chimique du bois et de plantes graminées, la teneur en cellulose du bambou est supérieure aux autres herbes, mais inférieure aux bois de feuillus et similaire aux bois résineux. La teneur en lignine du bambou se situe entre les bois résineux et les feuillus, mais toujours supérieure aux autres herbes. La teneur en cendres du bambou est de 3 à 4 fois supérieure à celle du bois, mais inférieure à celles des autres herbes. Voilà, je ne sais pas si cette réponse était une de vos priorités, mais au moins maintenant vous le savez
DIAMETRE : Les tiges que nous proposons sont de forme conique. Cela signifie que les diamètres ne sont pas les mêmes aux extrémités des tiges. Au plus une tige est longue, au plus le différentiel entre les deux diamètres est important. Il est difficile de vous donner une moyenne, il n’existe pas deux tiges similaires. Il est important de savoir cela, car le diamètre peut avoir une importance selon l’utilisation que vous souhaitez en faire. Il en est de même pour d’autres produits proposés, notamment les panneaux et les clôtures. Sur ces produits, pour conserver un bel aspect final, les tiges sont inversées pour bien mélanger les différents diamètres.
ENVIRONNEMENT : Le bambou est une graminée ligneuse. Il peut fixer 30% de plus de CO2 que les arbres feuillus, jusqu’à 12 tonnes de CO2/ha/an (3 tonnes pour une forêt de feuillus). Il libère donc 30% d’oxygène de plus que des arbres. L’étroitesse de ses feuilles améliore l’infiltration de l’eau dans le sol (deux fois plus qu’une forêt de feuillus). Il limite l’érosion des sols (grâce à un réseau racinaire très dense sur 60 centimètres de profondeur) et restaure des sols appauvris. On l’utilise pour l’élimination de certaines toxines du sol (phyto-remédiation en France), et sa culture ne nécessite peu ou pas d’engrais, ni de produits phytosanitaires. Mais il faut souligner également que les bambous sont répertoriés parmi les espèces envahissantes. Certaines espèces, par leurs aptitudes à s’étendre via leurs rhizomes, peuvent porter un réel préjudice à la biodiversité des écosystèmes à l’échelle locale.
ESPECE : Notre bambou est le « Moso » (Nom Chinois / Nom scientiifique : Phyllostachys edulis), ou bambou d’hiver. C’est une espèce de bambou résistant à -20°C et susceptible d’atteindre un grand développement. Sa hauteur, à l’âge adulte, se situe entre 15 et 28 mètres. Les chaumes sont vert-bleutés à sa naissance, puis jaunissent avec l’âge et le soleil. C’est comme cela que l’on sait qu’il est adulte. Le diamètre peut aller jusqu’à 14 cm. Les turions comestibles sortent en avril, et se développent à la vitesse impressionnante de 50 cm à 1 m par jour, durant le pic de la période de croissance. Ce bambou apprécie le soleil, un sol fertile et pas trop sec. Ces paramètres ainsi que la température déterminent ses dimensions. Ce bambou est utilisé pour construire des clôtures, des échafaudages (google en est plein), de la charpente et du mobilier
FLORAISON : La floraison des bambous présente des caractéristiques particulières, qui ne sont cependant pas toujours vérifiées. Celle-ci n’est pas régulière et souvent espacée de plusieurs dizaines d’années. Le record est détenu par le bambou à tiges noires, dont la dernière floraison remonte à 1920. Pour une espèce donnée, elle se produit simultanément dans toute une région, voire dans le monde entier, quel que soit l’âge de la plante. Les chaumes se dessèchent et meurent après avoir fleuri. Constatée maintes fois, la simultanéité de floraison n’a pas encore été scientifiquement expliquée. Une des hypothèses serait une mémoire génétique, une information contenue dans l’ADN du bambou et différente selon chaque variété. Les fleurs, plutôt rares, apparaissent à l’aisselle des feuilles, aussi bien sur des tiges jeunes que sur des tiges âgées. Elles sont groupées en épillets.
HAUT : Votre produit (clôtures, panneaux, bordures, barrières, tiges) a un sens. Pour certains, cela est évident, pour d’autre moins. Le haut de votre produit est le côté où les tiges sont coupées juste au-dessus du dernier nœud. Ceci réduit l’espace où l’eau pourrait stagner (installation en extérieur) et cette dernière s’évaporera rapidement et naturellement, laissant ce précieux et dernier nœud protéger l’intérieur de la tige contre la pénétration de l’eau : Le pire ennemi du bambou lorsqu’il est manufacturé. Truc : Ce nœud est percé ! Un peu de liège (bouchon) pourra faire l’affaire.
LARGEUR : Cette définition s’applique surtout aux clôtures. Si la largueur de clôture, que nous proposons, ne correspond pas à vos besoins, vous pourrez toujours l’adapter simplement en redressant les fils de fer à l’une des deux extrémités de l’un de vos clôtures (un fil de fer tous les 40/45 cm dans le sens de la hauteur). Enlever les tiges en trop (les utiliser eventuellement pour une autre déco). Couper les fils de fer et les replier sur la dernière tige. C’est fini ! Simple n’est ce pas ? IMPORTANT : Utiliser une pince pour ouvrir les fil de fer et pas un tournevis pour ne pas casser les tiges. Elles peuvent servir à autre chose ! Mise à jour 2011. Nous ne replions plus les fils de fer galvanisé.
LASURE : Il n’existe pas de lasure spécial bambou, mais, après des tests, vous pouvez passer deux couches de lasure classique prévu pour le bois, à base d’eau, incolore, hydrofuge et anti-UV (très important). Ceci permettra de protéger la couleur et l’apparence de vos bambou manufacturés. L’anti-UV permettra de freiner l’apparition de fentes en réduisant, à cause de la chaleur extérieure, la transformation de la cellulose, à l’intérieur de la tige, en gaz. Une lasure satinée donnera un aspect brillant qui valorisera vraiment les bambou de vos clôtures. En cas de fortes chaleurs, nous vous conseillons d’arroser vos produits en bambou pour leur permettre de mieux s’adapter à leur nouvel environnement. Le bambou se développe dans les régions subtropicales où la chaleur est humide.
MONTAGE (Clôtures) : Tout dépend du niveau de sécurité dont vous avez besoin. Cela va de la fixation à des piquets avec du fil de fer, en passant par des piquets et des tendeurs, pour arriver à une fixation sur un grillage. Si vous souhaitez enterrer une partie de la clôture, vous le pouvez. Il vous sera aussi possible de laisser reposer la clôture directement sur le sol ou de surélever la clôture avec un support en bois ou autre matière. Les clôtures peuvent être liées entre-elles grâce aux fils de fer qui dépassent aux extrémités des clôtures, que vous pouvez torsader entre eux.
PANNEAUX : Ensemble de tiges de bambous verticales, traversées horizontalement par d’autres tiges de bambou, de diamètre inférieur, tous les 40/45 cm de bas en haut. Les tiges sont fixées entre elles par de petites chevilles en bambou. Nous proposons deux gammes : Accolée (tiges verticales serrées les unes aux autres) ou espacée (espace de 4/5 cm entre les tiges verticales) et différentes hauteurs et couleurs. Produit rigide, de belle finition, qui s’utilise à la fois verticalement ou horizontalement, en intérieur ou en extérieur.
STATIQUE : Le bambou possède cette propriété. Cela signifie que toute sa vie, plante ou manufacturé, il va attirer vers lui toutes les impuretés dans l’air ambiant. Cette propriété est irrégulière sur la tige. Il n’y a pas deux tiges similaires. Ceci signifie que, selon sa position par rapport au vent, vos bambous peuvent se griser, se tacheter, après un mois, deux mois, un an ! Pendant que d’autres conserveront, quoiqu’il arrive leur couleur beige/sable naturel, car cette propriété aura perdu de son efficacité sur eux. Que faire ? Simple : De l’eau, une éponge et de l’huile de coude lui permettront de retrouver sa couleur naturelle. Même chose pour la moisissure, qui ne fait que se déposer sur l’extérieur et s’enlève de la même façon.
STOCKAGE : Vous venez de recevoir vos produits en bambous. Vous ne pensez pas les installer tout de suite. Vous trouverez ci-dessous quelques conseils de stockage. La plus part de nos produits sont livrés dans des sacs de toile synthétique sur palette ou à l’unité. Il est important d’ouvrir les sacs. Si vous pouvez sortir vos produits des sacs d’emballage, c’est encore mieux ! Ne pas les laisser dans un endroit clos, chaud et sec. L’extérieur est l’idéal. En périodes de fortes chaleurs, en arrosant jardins ou fleurs, nous vous conseillons d’arroser vos produits en bambou pour leurs permettre de mieux s’adapter à leur nouvel environnement.
TRAITEMENTS : Le secret de la qualité de nos bambous : Produit durable et riche en Silice. Transformé, il devient très dur (les Asiatiques l’utilisent pour bâtir des échafaudages) et très résistant aux températures et intempéries. Les bambous coupés sont d’abord séchés (plus le diamètre est important, plus la durée sera longue) naturellement en extérieur, puis ils subissent des traitements successifs : Bain nettoyant, décolorant et dégraissant, bain fongicide et insecticide, redressage (selon produits – Voir clôtures régulières et clôtures sauvages), fumigation, nouveau séchage avant d’être manufacturé, teinté (selon demande), conditionnement en sacs tissés et transport jusqu’à chez vous.
TRAVAILLER : (Le bambou). Celui-ci se travaille comme le métal. Avec une scie manuelle à bois ou une lame à bois sur une scie électrique, les fibres risquent d’être déchiquetées. La vitesse de la lame doit être très rapide et l’idéal est de faire tourner la tige sur elle-même lors de la coupe. Même chose pour les trous. On perce le bambou, on n’y plante rien ! Sous risque de voir la tige se fendre en deux. Quand on perce, il est préférable de faire un trou près d’un nœud et d’éviter, si possible, de faire deux trous trop proche (risque de fente avec le temps). Si vous n’avez pas d’autre choix, installez un collier de serrage entre les deux trous pour soulager la tige.
VERNIS : On pense bien faire, les protéger, préserver ses bambous, mais finalement, compte tenu du fait que la paroi externe du bambou est impénétrable à 99% (sauf au niveau du nœud), votre vernis, dès les premières chaleurs, en extérieur, se craquellera. Un vernis peut être agréable pour une décoration en intérieure et sans risque, si une source de chaleur n’est pas à proximité (soleil derrière vitre, lampe).